Étude sur la compétitivité de la Chimie Pharma Life Sciences 2024

L'industrie chimique et pharmaceutique suisse est l'une des plus compétitives au monde et figure pour la cinquième année consécutive parmi les trois premiers sites dans le Global Industry Competitiveness Index (GICI). En 2024, la Suisse se classera deuxième, derrière les États-Unis et devant l'Irlande. Cette année, l'accent est mis sur la durabilité écologique, domaine dans lequel nos industries occupent la première place du podium.

Depuis 2020, le Global Industrial Competitiveness Index (GICI) mesure la compétitivité internationale de l'industrie chimique et pharmaceutique. Le GICI est réalisé par BAK Economics pour le compte de scienceindustries, l'association des industries Chimie Pharma Life Sciences. La compétitivité est mesurée selon les dimensions «performance», «position sur le marché et efficacité», «innovation et leadership technologique» et «qualité du site».

La Suisse présente un profil équilibré

Depuis des années, la Suisse se distingue par un profil très équilibré. Dans les quatre dimensions, l'industrie chimique et pharmaceutique suisse se place sur le podium. Par rapport à l'année dernière, elle a gagné une place, ce qui s'explique d'une part par ses propres atouts et d'autre part par la moins bonne performance de l'Irlande. Aucun des 39 autres pays pris en compte dans le GICI 2024 ne peut se vanter d'être aussi fort dans chacun des quatre piliers en même temps.

En 2024, les États-Unis se hisseront à la première place du classement des pays les plus compétitifs, notamment en raison de leur position sur le marché et de leur excellente capacité d'innovation. En 2024, l'Irlande affichera des faiblesses en matière de dynamique de croissance et passera de la première à la troisième place. La Belgique, l'Allemagne et la France font leur entrée dans le top 10.

Durabilité et compétitivité vont de pair

Cette année, le GICI se concentre sur la durabilité écologique, qui a été mesurée à l'aide de trois indicateurs : les émissions de gaz à effet de serre par valeur ajoutée, la consommation d'énergie par valeur ajoutée et les investissements dans les technologies de protection de l'environnement. L'industrie chimique et pharmaceutique suisse obtient les meilleures notes dans ce domaine, démontrant ainsi que la réussite économique et la responsabilité durable vont de pair. Si les mesures visant à protéger l'environnement et la biodiversité et à atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050 peuvent représenter un facteur de coût à court terme, elles permettent d'obtenir des avantages concurrentiels et une plus grande résilience à long terme. Les entreprises ont ainsi de grandes chances de pouvoir répondre aux défis mondiaux ainsi qu'aux besoins de la société et des marchés.